International ou Bilingue ?
Quelles différences ?
1.Une Education internationale
Un excellent niveau en langues est nécessaire pour intégrer les établissements universitaires notamment que ce soit aux USA, Royaume Uni (Cambridge, Oxford), ou en Chine.
Les élèves membres des sections internationales appartiennent à une élite et le niveau scolaire est souvent supérieur à la moyenne, ce qui est également un atout pour l’avenir. Par exemple, les élèves du lycée franco allemand de Buc ont régulièrement été primés aux Olympiades des mathématiques.
Enfin, outre le niveau excellent en langues que prodigue un enseignement international, l’enseignement
2.Une éducation bilingue
Elle permet de faire acquérir à un élève ou un étudiant un niveau excellent en langue. C’est notamment ce qui peut être acquis lorsqu’un étudiant va séjourner à l’étranger pour perfectionner son niveau en langue. Le niveau linguistique est évidemment excellent, mais il est plus parfois difficile de s’adapter à la culture ou au mode de vie du pays concerné. Car bien parler l’anglais ne signifie pas se sentir à l’aise avec le mode de vie ou la mentalité des anglais ou des américains. Et cela est encore plus vrai pour des cultures éloignées culturellement telles que la Chine.
Ainsi être bilingue ne signifie pas être de culture internationale. Et c’est la grande différence.
Nous parlons ici des personnes qui ont atteint les niveaux d’excellence en langue étrangères, C1 ou C2 selon la classification européenne.
Bien évidemment, le déroulé d’une carrière à l’international est plus compliqué pour des niveaux inférieurs.
Le bénéfice d’un séjour à l’étranger est un véritable atout pour les étudiants et futurs professionnels. S’ils représentent une minorité, ces profils sont extrêmement recherchés. Les entreprises mondialisées chassent ces profils hors normes, hyper adaptables, connaisseurs non seulement de la langue, mais de la culture et des codes propres à chaque société. Donc bien au-delà de la dimension bilingue. Car développer une filiale en Chine, à titre d’exemple, ne demande pas que des compétences linguistiques et professionnelles.
L’enseignement international confère donc une plasticité et une adaptabilité qui ne s’acquiert de façon idéale qu’au cours de l’enfance, lorsque le cerveau absorbe les concepts, les idées sans aucune limite. C’est cette « aclimatation culturelle » acquise précocement qui va donner sa plus value à l’étudiant et l’adulte « international ».
3.Qu’est ce qu’un étranger ?
Etymologiquement, l’étranger est celui qui est étrange. Il est en rupture sociale avec les natifs.
Le contact linguistique peut être ralenti, difficile et les codes doivent être assimilés pour réussir son intégration sociale.
C’est celui est issu d’une rupture dans son parcours de vie.
Rupture spatiale : Il a quitté son environnement, sa « zone de confort » pour s’installer dans un autre lieu. Son échelle de lieu devient alors son campus, son entreprise, et il étend progressivement son « territoire » à la ville et au-delà. Le déraciné doit se constituer de nouvelles racines géographiques. Mais aussi culturelles.
L’étranger a également vécu une rupture temporelle : il y a souvent un avant et un après son arrivée, et il est celui qui arrive, et qui va peut être repartir, selon la réussite de son intégration.
On comprend alors que si maîtriser la langue est essentiel, la réussite de l’intégration culturelle demande des compétences et des atouts qui touchent à des domaines bien plus étendus.
S’ils parlent la même langue, un anglais n’est évidemment pas un américain et vice versa.